Le fils d'Alterac
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Le fils d'Alterac
Vynse Dim 23 Fév - 20:34
Chapitre 1 : La Naissance
Alterac, début de l'an 7, un soir de calme...Ou presque.
En effet, cette nuit de grand silence, fut bien vite mouvementée par la naissance du jeune Alteran :
-"Comment vas-tu l'appeler ?"
-"Que dirais-tu de Vincent ?"
Le père s'arrêta un instant, observant le jeune garçon, puis la mère, et dans un ton toujours aussi sérieux et grave, il s'approche du bébé. -"Dis-moi, Vincent, seras-tu aussi fort que ton papa ?".
A ces dires, l'enfant réagit aussitôt, par des pleurs.
-"Voilà, tu l'as fait pleuré !"
-"Il est faible, il ne mérite pas mon nom.", rétorque le père, dans un ton rauque, déçu sans aucun doute.
-"Que veux-tu dire par là..?", dit la mère, tout en questionnant son mari du regard.
-"Il n'est pas digne d'un Cloak. Il ira dans une autre famille."
La mère, inquiète, tâche de ne pas lâcher le pauvre bébé, qui ne se doute de rien. Alors que le père, décider, force le passage jusqu'à l'enfant, et l'attrape sans aucune douceur.
-"Tu ne peux pas faire ça !" crie la mère, inquiète, et appeurée.
-"Je reviens vite." sera la seule réponse du père, qui s'en va alors de la petite maison, sous le grand froid et la neige.
Chapitre 2 : Famille ?
L'homme, accompagné de son jeune fils dans les bras, se retrouve à une petite maison, non loin de Stranhbrande. Il toque. Aucune réponse. Il toque à nouveau. Toujours rien. Il hausse d'un ton :
-"Pourrais-je m'adresser à un foutu Dubois ici !?"
La vieille porte grinçante s'ouvre alors, laissant voir un homme de la trentaine, tout au plus, derrière, dans le lit, une femme cachée sous la couverture. Le jeune homme toussote puis d'une voix éraillée il dit :
-"Ouais, c'est pour quoi ?"
-"Vous êtes bien Marc Dubois ?"
-"Non, c'est la porte à côté.", répond le dénommé Marc, tout en roulant des yeux.
Le père grogne, peu blagueur. -"C'est bien vous alors, je vous offre un apprenti.", dit-il au même moment qu'il glisse l'enfant dans ses bras et fait aussitôt volte-face. Marc, peu en accord avec cette idée, tente de l'empêcher de partir, bien que sa tenue vestimentaire actuelle lui empêche d'aller bien loin.
-"Attendez ! Je ne veux pas de votre gosse moi !" Crie-t-il, enchaînant sur un long soupir, il rentre dans sa vieille baraque
-"Bon, qu'est-ce que je vais faire de toi..?" se demande-t-il, alors que son aimante se réveille, elle pousse un cri de terreur en voyant l'enfant.
-"Qu'est-ce que..!?"
-"Tiens-le deux minutes s'il te plaît." Donne pour seul réponse l'homme.
-"Mais d'où il vient !?"
-"Un gars qui voulait pas de son rejeton."Finit-il, avant de se servir un grand verre de rhum.
-"Et comment s'appelle-t-il ?"
-"J'sais pas, et à vrai dire, je m'en contrefous, on aura qu'à l'appeler Vynse."
La jeune femme, toujours désarçonnée par ce qu'il se passe, elle se gratte la tête, regardant l'enfant, qui dort, calme :
-"Soit..."
Alterac, début de l'an 7, un soir de calme...Ou presque.
En effet, cette nuit de grand silence, fut bien vite mouvementée par la naissance du jeune Alteran :
-"Comment vas-tu l'appeler ?"
-"Que dirais-tu de Vincent ?"
Le père s'arrêta un instant, observant le jeune garçon, puis la mère, et dans un ton toujours aussi sérieux et grave, il s'approche du bébé. -"Dis-moi, Vincent, seras-tu aussi fort que ton papa ?".
A ces dires, l'enfant réagit aussitôt, par des pleurs.
-"Voilà, tu l'as fait pleuré !"
-"Il est faible, il ne mérite pas mon nom.", rétorque le père, dans un ton rauque, déçu sans aucun doute.
-"Que veux-tu dire par là..?", dit la mère, tout en questionnant son mari du regard.
-"Il n'est pas digne d'un Cloak. Il ira dans une autre famille."
La mère, inquiète, tâche de ne pas lâcher le pauvre bébé, qui ne se doute de rien. Alors que le père, décider, force le passage jusqu'à l'enfant, et l'attrape sans aucune douceur.
-"Tu ne peux pas faire ça !" crie la mère, inquiète, et appeurée.
-"Je reviens vite." sera la seule réponse du père, qui s'en va alors de la petite maison, sous le grand froid et la neige.
Chapitre 2 : Famille ?
L'homme, accompagné de son jeune fils dans les bras, se retrouve à une petite maison, non loin de Stranhbrande. Il toque. Aucune réponse. Il toque à nouveau. Toujours rien. Il hausse d'un ton :
-"Pourrais-je m'adresser à un foutu Dubois ici !?"
La vieille porte grinçante s'ouvre alors, laissant voir un homme de la trentaine, tout au plus, derrière, dans le lit, une femme cachée sous la couverture. Le jeune homme toussote puis d'une voix éraillée il dit :
-"Ouais, c'est pour quoi ?"
-"Vous êtes bien Marc Dubois ?"
-"Non, c'est la porte à côté.", répond le dénommé Marc, tout en roulant des yeux.
Le père grogne, peu blagueur. -"C'est bien vous alors, je vous offre un apprenti.", dit-il au même moment qu'il glisse l'enfant dans ses bras et fait aussitôt volte-face. Marc, peu en accord avec cette idée, tente de l'empêcher de partir, bien que sa tenue vestimentaire actuelle lui empêche d'aller bien loin.
-"Attendez ! Je ne veux pas de votre gosse moi !" Crie-t-il, enchaînant sur un long soupir, il rentre dans sa vieille baraque
-"Bon, qu'est-ce que je vais faire de toi..?" se demande-t-il, alors que son aimante se réveille, elle pousse un cri de terreur en voyant l'enfant.
-"Qu'est-ce que..!?"
-"Tiens-le deux minutes s'il te plaît." Donne pour seul réponse l'homme.
-"Mais d'où il vient !?"
-"Un gars qui voulait pas de son rejeton."Finit-il, avant de se servir un grand verre de rhum.
-"Et comment s'appelle-t-il ?"
-"J'sais pas, et à vrai dire, je m'en contrefous, on aura qu'à l'appeler Vynse."
La jeune femme, toujours désarçonnée par ce qu'il se passe, elle se gratte la tête, regardant l'enfant, qui dort, calme :
-"Soit..."
Dernière édition par Vynse le Lun 24 Fév - 19:44, édité 1 fois
Vynse- Messages : 20
Date d'inscription : 27/12/2013
Re: Le fils d'Alterac
Vynse Lun 24 Fév - 19:40
Chapitre 3 : La chute d'Alterac
Alors que la nuit semblait calme, dans la baraque de Marc Dubois, le jeune garçon entendait des pas lourds approcher. Il se réveilla dans un sursaut, et accourut dans la chambre de son tuteur :
-"Père ! Des gens approchent !"
-"Mrpf...Qu'est-ce que tu racontes..? Retourne te coucher Vynse..."
-"Père ! Père !" insiste-t-il, secouant le pauvre père, qui ne semblait pas décider à se lever. Du moins, jusqu'à ce que les pas lourds finissent par encerclés la maisons, et qu'un crie rauque se fait entendre :
-"Brûlez tous ! Je ne veux plus que des cendres !"
-"Cours Vynse ! Cours !"
-"Mais, je ne peux pas te laisser là !"
-"Je me débrouillerai pour fuir, déguerpi !"
Le garçon, prêt à partir, fut interrompu un instant encore par son père :
-"N'oublie pas tout ce que je t'ai appris, je t'aime."
Il lâcha alors le gamin, et sauta par la fenêtre, fuyant rapidement dans les forêts alentours. Quand à Vynse, il prit la porte pour sortie, courant vers Strahnbrande en ayant l'espoir de trouver de l'aide. Espoir bien vain, vu que le village était entièrement en flammes.
-"Comment cela a-t-il pu arriver..?" Il se laissait tomber sur les genoux, en larmes, mais bien vite rappeler à l'ordre par les charpentes qui s'écroulent.
Il court, court pour sa vie, court pour retrouver son tueur. Jusqu'à ce qu'une poutre en flamme lui tombe dessus. L'action fut rapide, mais sauver par le froid et la neige, il ne resta qu'inconscient, jusqu'au levé du matin.
Chapitre 4 : Un bon réveil
-"Gnn..." Il ouvre un œil, tente de bouger, mais rien à faire, il est écraser par la poutre. Il cherche un moyen, réfléchit, observe autour de lui. Plus qu'une solution, il gratte la neige, du bout de ses doigts gelés, il grogne de douleur, puis glisse sous la poutre, arrive à s'en sortir.
Il s'étira alors longuement, mais remarqua bien vite qu'il lui manquait quelque chose...Mais quoi ? Il se regarde, il a du mal à voir, il touche son premier œil, tout va bien, il touche son deuxième œil...Il hurle alors de peur, mais se tait bien vite, l'ennemi n'est sans aucun doute pas très loin. Il se faufile alors, aussi discret et agile qu'un écureuil, il s'enfuit du village.
La nuit tombe, le froid fait place, il n'a qu'un arbre pour se protéger des attaquants et du froid. Il pleure, il n'arrive pas à dormir, il a froid, il tremble. Puis un cauchemar prend forme, il voit à nouveau le village en feu, l'odeur de chair brûlée remonte jusqu'à son nez. Il crie de peur, tombe de l'arbre, ouvre les yeux, il fait encore nuit, et face à lui, une énorme bête, un loup ou un worg, qui sait.
Le combat commence, bien décider à vivre, il attrape un grand bout de bois, et frappe, aussi fort que possible, il éloigne la bête. Bête qui s'énerve, elle saute, il se met à genou, tend le bâton vers la bête, qui se plante la bouche dans celui-ci, en une seconde, le combat se termine. Il se laisse tomber sur le côté, soufflant, puis se redresse, il regarde la bête, la dépèce, se fait une peau, et un sac, qu'il accroche au bout de son bout de bois ensanglanté.
Chapitre 5 : Une rencontre étrange
La nuit de ses dix sept hivers, il dort paisiblement, jusqu'à ce qu'il entende des chuchotements, des hommes cette fois, il se réveille précipitamment, et descend de l'arbre, il neige et pleut à la fois. Un homme lui saute dans le dos, il l'attrape, le renverse, un autre arrive, et le met à terre, mais il le tire avec lui, bien décidé à gagner. Malheureusement pour lui, un dernier arrive, et s'acharne sur son visage à coups de pieds. Il s'évanouie.
Aussitôt, du moins, pour lui, il reçoit un saut d'eau sur le visage et voit un homme, vieux, mais grand, charismatique, en longue robe blanche :
-"Bonsoir à toi." Dit-il, dans une voix presque résonnante, sans doute aidé par la salle vide.
Vynse secoue la tête, encore sonnée, le visage en sang, il regarde à nouveau le vieil homme.
-"Qu'est-ce que vous me voulez..?"
-"Je ne sais pas, que peux-tu faire pour moi ?"
-"Va te faire foutre, connard..."
-"Ce n'est pas exactement ce à quoi je m'attendais...", répond-t-il dans un soupir, il fait signe aux deux hommes à ses côtés qui l'attrape, il entend un fouet claquer sur le sol dans son dos. Il gigote, se débat, mais encore trop sonné, il n'arrive à rien.
-"Donnez-lui dix coups de fouets, cela devrait lui faire comprendre."
Et le premier coup résonne et claque dans son dos, puis le deuxième, puis le troisième, et ainsi de suite jusqu'au dixième. Il grogne, mais ne bronche pas, il tente de tenir le coup.
-"Alors, tu ne veux toujours rien faire pour moi ?"
Pour seul réponse, Vynse lui crache de son sang au visage, grognant.
-"Soit, ce sera quinze coups cette fois."
Et les coups recommencent, un premier, un second, un troisième, jusqu'à quinze.
-"Toujours pas ?"
-"Tu...Me veux quoi, enfoiré..?"
-"Ajoutez-en cinq."
Cinq coups de fouets s'enchaînent, son dos est lacéré, le sang coule au sol.
-"Putain...Arrête enfoiré..."
-"Encore cinq."
-"Non...Non ! Arrêtez ! Je ferai tout ce que vous voulez..."
-"Je veux que tu travailles pour moi."
Et c'est ainsi que la discussion se termine, dans un bain de sang, Vynse s'évanouit, pâle.
Alors que la nuit semblait calme, dans la baraque de Marc Dubois, le jeune garçon entendait des pas lourds approcher. Il se réveilla dans un sursaut, et accourut dans la chambre de son tuteur :
-"Père ! Des gens approchent !"
-"Mrpf...Qu'est-ce que tu racontes..? Retourne te coucher Vynse..."
-"Père ! Père !" insiste-t-il, secouant le pauvre père, qui ne semblait pas décider à se lever. Du moins, jusqu'à ce que les pas lourds finissent par encerclés la maisons, et qu'un crie rauque se fait entendre :
-"Brûlez tous ! Je ne veux plus que des cendres !"
-"Cours Vynse ! Cours !"
-"Mais, je ne peux pas te laisser là !"
-"Je me débrouillerai pour fuir, déguerpi !"
Le garçon, prêt à partir, fut interrompu un instant encore par son père :
-"N'oublie pas tout ce que je t'ai appris, je t'aime."
Il lâcha alors le gamin, et sauta par la fenêtre, fuyant rapidement dans les forêts alentours. Quand à Vynse, il prit la porte pour sortie, courant vers Strahnbrande en ayant l'espoir de trouver de l'aide. Espoir bien vain, vu que le village était entièrement en flammes.
-"Comment cela a-t-il pu arriver..?" Il se laissait tomber sur les genoux, en larmes, mais bien vite rappeler à l'ordre par les charpentes qui s'écroulent.
Il court, court pour sa vie, court pour retrouver son tueur. Jusqu'à ce qu'une poutre en flamme lui tombe dessus. L'action fut rapide, mais sauver par le froid et la neige, il ne resta qu'inconscient, jusqu'au levé du matin.
Chapitre 4 : Un bon réveil
-"Gnn..." Il ouvre un œil, tente de bouger, mais rien à faire, il est écraser par la poutre. Il cherche un moyen, réfléchit, observe autour de lui. Plus qu'une solution, il gratte la neige, du bout de ses doigts gelés, il grogne de douleur, puis glisse sous la poutre, arrive à s'en sortir.
Il s'étira alors longuement, mais remarqua bien vite qu'il lui manquait quelque chose...Mais quoi ? Il se regarde, il a du mal à voir, il touche son premier œil, tout va bien, il touche son deuxième œil...Il hurle alors de peur, mais se tait bien vite, l'ennemi n'est sans aucun doute pas très loin. Il se faufile alors, aussi discret et agile qu'un écureuil, il s'enfuit du village.
La nuit tombe, le froid fait place, il n'a qu'un arbre pour se protéger des attaquants et du froid. Il pleure, il n'arrive pas à dormir, il a froid, il tremble. Puis un cauchemar prend forme, il voit à nouveau le village en feu, l'odeur de chair brûlée remonte jusqu'à son nez. Il crie de peur, tombe de l'arbre, ouvre les yeux, il fait encore nuit, et face à lui, une énorme bête, un loup ou un worg, qui sait.
Le combat commence, bien décider à vivre, il attrape un grand bout de bois, et frappe, aussi fort que possible, il éloigne la bête. Bête qui s'énerve, elle saute, il se met à genou, tend le bâton vers la bête, qui se plante la bouche dans celui-ci, en une seconde, le combat se termine. Il se laisse tomber sur le côté, soufflant, puis se redresse, il regarde la bête, la dépèce, se fait une peau, et un sac, qu'il accroche au bout de son bout de bois ensanglanté.
Chapitre 5 : Une rencontre étrange
La nuit de ses dix sept hivers, il dort paisiblement, jusqu'à ce qu'il entende des chuchotements, des hommes cette fois, il se réveille précipitamment, et descend de l'arbre, il neige et pleut à la fois. Un homme lui saute dans le dos, il l'attrape, le renverse, un autre arrive, et le met à terre, mais il le tire avec lui, bien décidé à gagner. Malheureusement pour lui, un dernier arrive, et s'acharne sur son visage à coups de pieds. Il s'évanouie.
Aussitôt, du moins, pour lui, il reçoit un saut d'eau sur le visage et voit un homme, vieux, mais grand, charismatique, en longue robe blanche :
-"Bonsoir à toi." Dit-il, dans une voix presque résonnante, sans doute aidé par la salle vide.
Vynse secoue la tête, encore sonnée, le visage en sang, il regarde à nouveau le vieil homme.
-"Qu'est-ce que vous me voulez..?"
-"Je ne sais pas, que peux-tu faire pour moi ?"
-"Va te faire foutre, connard..."
-"Ce n'est pas exactement ce à quoi je m'attendais...", répond-t-il dans un soupir, il fait signe aux deux hommes à ses côtés qui l'attrape, il entend un fouet claquer sur le sol dans son dos. Il gigote, se débat, mais encore trop sonné, il n'arrive à rien.
-"Donnez-lui dix coups de fouets, cela devrait lui faire comprendre."
Et le premier coup résonne et claque dans son dos, puis le deuxième, puis le troisième, et ainsi de suite jusqu'au dixième. Il grogne, mais ne bronche pas, il tente de tenir le coup.
-"Alors, tu ne veux toujours rien faire pour moi ?"
Pour seul réponse, Vynse lui crache de son sang au visage, grognant.
-"Soit, ce sera quinze coups cette fois."
Et les coups recommencent, un premier, un second, un troisième, jusqu'à quinze.
-"Toujours pas ?"
-"Tu...Me veux quoi, enfoiré..?"
-"Ajoutez-en cinq."
Cinq coups de fouets s'enchaînent, son dos est lacéré, le sang coule au sol.
-"Putain...Arrête enfoiré..."
-"Encore cinq."
-"Non...Non ! Arrêtez ! Je ferai tout ce que vous voulez..."
-"Je veux que tu travailles pour moi."
Et c'est ainsi que la discussion se termine, dans un bain de sang, Vynse s'évanouit, pâle.
Vynse- Messages : 20
Date d'inscription : 27/12/2013
Re: Le fils d'Alterac
Vynse Mar 25 Fév - 10:54
Chapitre 6 : Le sale boulot
L'an 27, la nuit, dans les ruelles de Hurlevent,
Un homme, entièrement vêtu de noir et cagoulé, rôde dans les rues, aussi discret qu'un rat, il s'avance, observe, espionne, puis arrive à la vieille ville, à la rencontre d'un homme, vêtu de la même manière :
-"Le Clairvoyant veut que tu enquêtes sur une personne."
-"Qui ?"
-"Un patrouilleur, il semblerait qu'il ait des informations intéressantes au sujet du maître, il veut que tu le fasses taire."
-"Ce sera fait." Répond l'homme tout en noir, alors que dans un grondement, il retourne à la recherche du patrouilleur en question.
Plusieurs heures de recherche, il doit être la première heure du matin, et toujours rien.
-"Fait chier..."
Il file alors à l'auberge la plus proche, et retire sa cagoule.
-"Un rhum, s'il te plaît."
-"T'as toujours pas de quoi me payer Vynse, et ton ardoise est pleine. J'te sers plus rien tant que tu me rembourses pas."
-"Je te jure, je serai riche un jour, riche !"
-"Va raconter ça à d'autres, sors de mon auberge."
-"Enflure." Il remet sa capuche, sort, et c'est là, qu'il croise le chemin du patrouilleur.
-"Oh...Bordel !"
Il se met à sa poursuite, il le prend en filature, toujours aussi discret, puis, dans une ruelle sombre, il lui saute dessus.
-"Qu-Qu'est-ce que vous me voulez..!?"
-"Je viens pour le Clairvoyant."
-"Je vous ju-jure ! Je s-sais rien sur...Lui !"
-"Qui a dit que tu savais quelque chose ? Mis à part toi ?"
-"Ne me tuez pas..!"
-"Non, je ne vais pas te tuer, je veux savoir ce que tu sais sur lui."
Une heure plus tard.
-"Voilà, c'est tout ce que je sais..."
-"Parfait, mais fais toi discret, ses hommes rôdent."
Il sort alors de la maison du garde, et se glisse à nouveau dans l'ombre.
[HRP] Petit note : Le Clairvoyant étant un joueur qui existe, j'évite tout spoil à son sujet ![/HRP]
Le jour se lève, avec lui, Vynse, il glisse de son arbre, s'habille, comme il a tant l'habitude de faire depuis toutes ces années. Puis, il quitte la ville, non, il n'attendra pas de nouveaux ordres, il a d'autres projets.
Chapitre 7 : Une rencontre inattendue
L'an 30, Alterac de journée,
Vynse rôde, comme toujours, sur son destrier, il arpente les chemins de la montagne, à la recherche de quelqu'un ou quelque chose, si ce n'est pas déjà trop tard. Alors qu'il se fait attaquer par un homme entièrement recouvert de cuir et de fourrure, il saute du cheval, manque de glisser, il se redresse et balaye l'homme au sol. Il l'attrape par le col, le regarde :
-"Que me veux-tu ?"
-"...Vincent ?"
-"Je m'appelle Vynse, tu fais erreur, racaille."
-"Vincent !" L'homme recouvert de cuir retire son masque, et le sert dans ses bras.
-"Qui es-tu ?" Gronde-t-il, peu rassuré.
-"Tu ne me reconnais pas ? C'est moi ! Ton père ?"
-"Tu ne lui ressembles pas, je cherche Marc."
-"Marc Dubois ? Il n'est pas ton père."
-"Je le sais, mais je n'ai pas de vrai père."
-"Mais si, c'est moi ! Ça fait si longtemps que je te cherche !" S'exclame le père, semble-t-il content de revoir son fils.
-"Que tu me cherches ?" Il soulève l'homme, et le plaque contre les roches glaciales derrière.
-"Tu me cherches ? Alors que tu m'as abandonné ? Que tu n'as pas voulu de moi ? Et si Marc n'avait pas voulu, lui aussi ? C'est lui que je dois remercier, tu n'es rien pour moi." Gronde à nouveau Vynse, avant de donner un coup de genou dans son ventre, et de le relâcher.
-"Je te laisserai pourrir ici, comme tu l'as fait pour moi." Il remonte sur son destrier, et repart au trot.
-"Tu n'as pas le droit de me faire ça ! Tu n'as pas le droit !" Le vieil homme attrape son arc, et tire rapidement en direction de Vynse, il touche son épaule. Mais le jeune homme ne s'arrête pas, il continue sa marche, au galop cette fois.
-Hrmpf...L'enfoiré..." Grogne-t-il, cassant la flèche, et retirant la pointe, alors qu'il se retrouve à Strahnbrande.
-"Que fais-tu ici, Vynse ?"
-"Je veux voir le Clairvoyant."
-"Il n'est pas disponible actuellement." L'homme au masque orange lui fait halte, tentant ne serait-ce, que l'empêcher de passer.
-"Et bien, il va l'être." Rétorque-t-il, il bouscule l'homme, et entre dans la bâtisse.
-"Qui ose me déranger pendant ma lecture ?"
-"Devine, vieillard."
-"Je reconnais cette insolence...Vynse. Tu n'es pas sensé être à Hurlevent ?"
-"Sensé, mais je n'y suis pas."
-"Serait-ce un défi ?"
-"Non, je sais des choses à ton sujet, le patrouilleur."
-"Oh, tu dois parler de mon agent, il ne t'a raconté que des mensonges, c'était un test, voir si tu étais de confiance ou non. Je sais désormais que tu es malin. Et j'aime ça." Le vieil homme, se retourne alors, observant Vynse de son estrade."Tu sais, ton oeil n'est pas aveugle, tu es juste égratigné, à quoi bon garder ce couvre-oeil ?"
-"C'est un souvenir. Et il m'aide à la visée à l'arc."
-"A quoi bon ? Tu serais tout aussi bon sans."
-"Je le retirerai, quand je le voudrai."Il s'apprête à partir, alors que le Clairvoyant reprend.
-"Pas si vite, Vynse. Pas si vite. Tu as beau être malin, tu m'as trahi, et cela mérite punition."
Vynse roule des yeux, désabusé. "Combien de coups, cette fois ?"
-"Quinze." Alors qu'un homme, grand, musclé, sort de l'ombre, il fait poser genou à terre, et retire la tunique de Vynse.
Le Clairvoyant lève sa main, puis l'abaisse, pour donner l'ordre de frapper. Le premier coup de fouet résonne dans la pièce, puis le deuxième, le troisième, le quatrième, et ainsi jusqu'à quinze.
-"Maintenant, je veux que tu retournes à Hurlevent, et que tu reprennes ton travail."
-"Ce...Sera fait." Il se redresse difficilement, et sort de la bâtisse, reprenant son destrier, sans un mot, les hommes au masque orange le regardent. Il file, à nouveau, vers le sud du continent.
L'an 27, la nuit, dans les ruelles de Hurlevent,
Un homme, entièrement vêtu de noir et cagoulé, rôde dans les rues, aussi discret qu'un rat, il s'avance, observe, espionne, puis arrive à la vieille ville, à la rencontre d'un homme, vêtu de la même manière :
-"Le Clairvoyant veut que tu enquêtes sur une personne."
-"Qui ?"
-"Un patrouilleur, il semblerait qu'il ait des informations intéressantes au sujet du maître, il veut que tu le fasses taire."
-"Ce sera fait." Répond l'homme tout en noir, alors que dans un grondement, il retourne à la recherche du patrouilleur en question.
Plusieurs heures de recherche, il doit être la première heure du matin, et toujours rien.
-"Fait chier..."
Il file alors à l'auberge la plus proche, et retire sa cagoule.
-"Un rhum, s'il te plaît."
-"T'as toujours pas de quoi me payer Vynse, et ton ardoise est pleine. J'te sers plus rien tant que tu me rembourses pas."
-"Je te jure, je serai riche un jour, riche !"
-"Va raconter ça à d'autres, sors de mon auberge."
-"Enflure." Il remet sa capuche, sort, et c'est là, qu'il croise le chemin du patrouilleur.
-"Oh...Bordel !"
Il se met à sa poursuite, il le prend en filature, toujours aussi discret, puis, dans une ruelle sombre, il lui saute dessus.
-"Qu-Qu'est-ce que vous me voulez..!?"
-"Je viens pour le Clairvoyant."
-"Je vous ju-jure ! Je s-sais rien sur...Lui !"
-"Qui a dit que tu savais quelque chose ? Mis à part toi ?"
-"Ne me tuez pas..!"
-"Non, je ne vais pas te tuer, je veux savoir ce que tu sais sur lui."
Une heure plus tard.
-"Voilà, c'est tout ce que je sais..."
-"Parfait, mais fais toi discret, ses hommes rôdent."
Il sort alors de la maison du garde, et se glisse à nouveau dans l'ombre.
[HRP] Petit note : Le Clairvoyant étant un joueur qui existe, j'évite tout spoil à son sujet ![/HRP]
Le jour se lève, avec lui, Vynse, il glisse de son arbre, s'habille, comme il a tant l'habitude de faire depuis toutes ces années. Puis, il quitte la ville, non, il n'attendra pas de nouveaux ordres, il a d'autres projets.
Chapitre 7 : Une rencontre inattendue
L'an 30, Alterac de journée,
Vynse rôde, comme toujours, sur son destrier, il arpente les chemins de la montagne, à la recherche de quelqu'un ou quelque chose, si ce n'est pas déjà trop tard. Alors qu'il se fait attaquer par un homme entièrement recouvert de cuir et de fourrure, il saute du cheval, manque de glisser, il se redresse et balaye l'homme au sol. Il l'attrape par le col, le regarde :
-"Que me veux-tu ?"
-"...Vincent ?"
-"Je m'appelle Vynse, tu fais erreur, racaille."
-"Vincent !" L'homme recouvert de cuir retire son masque, et le sert dans ses bras.
-"Qui es-tu ?" Gronde-t-il, peu rassuré.
-"Tu ne me reconnais pas ? C'est moi ! Ton père ?"
-"Tu ne lui ressembles pas, je cherche Marc."
-"Marc Dubois ? Il n'est pas ton père."
-"Je le sais, mais je n'ai pas de vrai père."
-"Mais si, c'est moi ! Ça fait si longtemps que je te cherche !" S'exclame le père, semble-t-il content de revoir son fils.
-"Que tu me cherches ?" Il soulève l'homme, et le plaque contre les roches glaciales derrière.
-"Tu me cherches ? Alors que tu m'as abandonné ? Que tu n'as pas voulu de moi ? Et si Marc n'avait pas voulu, lui aussi ? C'est lui que je dois remercier, tu n'es rien pour moi." Gronde à nouveau Vynse, avant de donner un coup de genou dans son ventre, et de le relâcher.
-"Je te laisserai pourrir ici, comme tu l'as fait pour moi." Il remonte sur son destrier, et repart au trot.
-"Tu n'as pas le droit de me faire ça ! Tu n'as pas le droit !" Le vieil homme attrape son arc, et tire rapidement en direction de Vynse, il touche son épaule. Mais le jeune homme ne s'arrête pas, il continue sa marche, au galop cette fois.
-Hrmpf...L'enfoiré..." Grogne-t-il, cassant la flèche, et retirant la pointe, alors qu'il se retrouve à Strahnbrande.
-"Que fais-tu ici, Vynse ?"
-"Je veux voir le Clairvoyant."
-"Il n'est pas disponible actuellement." L'homme au masque orange lui fait halte, tentant ne serait-ce, que l'empêcher de passer.
-"Et bien, il va l'être." Rétorque-t-il, il bouscule l'homme, et entre dans la bâtisse.
-"Qui ose me déranger pendant ma lecture ?"
-"Devine, vieillard."
-"Je reconnais cette insolence...Vynse. Tu n'es pas sensé être à Hurlevent ?"
-"Sensé, mais je n'y suis pas."
-"Serait-ce un défi ?"
-"Non, je sais des choses à ton sujet, le patrouilleur."
-"Oh, tu dois parler de mon agent, il ne t'a raconté que des mensonges, c'était un test, voir si tu étais de confiance ou non. Je sais désormais que tu es malin. Et j'aime ça." Le vieil homme, se retourne alors, observant Vynse de son estrade."Tu sais, ton oeil n'est pas aveugle, tu es juste égratigné, à quoi bon garder ce couvre-oeil ?"
-"C'est un souvenir. Et il m'aide à la visée à l'arc."
-"A quoi bon ? Tu serais tout aussi bon sans."
-"Je le retirerai, quand je le voudrai."Il s'apprête à partir, alors que le Clairvoyant reprend.
-"Pas si vite, Vynse. Pas si vite. Tu as beau être malin, tu m'as trahi, et cela mérite punition."
Vynse roule des yeux, désabusé. "Combien de coups, cette fois ?"
-"Quinze." Alors qu'un homme, grand, musclé, sort de l'ombre, il fait poser genou à terre, et retire la tunique de Vynse.
Le Clairvoyant lève sa main, puis l'abaisse, pour donner l'ordre de frapper. Le premier coup de fouet résonne dans la pièce, puis le deuxième, le troisième, le quatrième, et ainsi jusqu'à quinze.
-"Maintenant, je veux que tu retournes à Hurlevent, et que tu reprennes ton travail."
-"Ce...Sera fait." Il se redresse difficilement, et sort de la bâtisse, reprenant son destrier, sans un mot, les hommes au masque orange le regardent. Il file, à nouveau, vers le sud du continent.
Vynse- Messages : 20
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